Keir Starmer: The British François Hollande?
- eafbd3
- Sep 29, 2024
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Updated: Nov 10, 2024

Ah, Keir Starmer, and his first three months as Prime Minister. If one had hoped for a radical transformation, for an era brimming with bold reforms, one would have quickly realised that this so-called revolution has barely materialised into anything more than a mild breeze. Instead of uplifting the nation and shielding the most vulnerable, the Labour government seems to have become a private soirée for the leader’s chosen allies. And, as per tradition, it is always the weakest who are left to foot the bill.
Take, for instance, one of the standout policies of this nascent government: the scrapping of winter fuel payments for certain demographics. Starmer, in all his enlightened technocratic glory, deemed these benefits "fiscally irresponsible". Quite right, but at what cost? A recent analysis suggests this decision could lead to an additional £169 million burden on the NHS, owing to cold-related illnesses. One imagines that depriving the poorest of heating during winter would somehow keep them in tip-top health. How utterly quaint, wouldn’t you agree?
Rosie Duffield, an emblematic figure within the Labour Party, found this policy utterly intolerable. In a scathing letter, she lambasted these "cruel and unnecessary" decisions, which burden the poor while the government’s inner circle continues to bask in the luxuries afforded them. Duffield sharply reminded us that the "core values" of Labour have now been sacrificed at the altar of soulless pragmatism.
And what of Starmer’s entourage? Rather than surrounding himself with seasoned politicians of proven competence, he seems to prefer loyal courtiers. Several ministers and top advisors are close friends or relatives of past political allies. Starmer himself was catapulted to a high-ranking position barely two months after his election, and now, he appears intent on replicating this strategy with his inner circle, much to the critics’ dismay.
Enter Penny Mordaunt—back in action, with no punches pulled. This morning, on the BBC, she compared Starmer to none other than Imelda Marcos. According to her, Starmer is busy stockpiling privileges and positions of power for his cronies while turning a blind eye to the struggles of the British populace in the midst of an unprecedented cost-of-living crisis. A comparison perhaps exaggerated, yet one that underscores the increasingly detached image Starmer is projecting.
The polls are no kinder to him. His approval ratings have plummeted to their lowest point since he took office, even among his traditional voter base. His unpopular energy policies, particularly the scrapping of crucial subsidies, have sparked outrage across households. Many now face a cruel winter choice: heat or eat.
So, what are we to make of this opening act? All signs suggest that Starmer is walking the well-trodden path of François Hollande, the former French president who, after promising a political renaissance, quickly found himself mired in lacklustre compromises and broken promises. Hollande, you’ll recall, once declared with remarkable naiveté that "things are getting better" even as social unrest was raging across France.
And much like Hollande, Starmer appears destined to become the undertaker of his own party. Through ill-fated compromises, calculated decisions, and shattered promises, he may very well write his name into history—not as the saviour of Labour, but as the man who buried it.
French version:
Keir Starmer: François Hollande britannique ?
Ah, Keir Starmer et ses trois premiers mois en tant que Premier ministre. Si d'aucuns s'attendaient à une transformation radicale, à une ère débordante de réformes audacieuses, ils ont dû rapidement réaliser que cette prétendue révolution n'a abouti à guère plus qu'une douce brise. Au lieu de redresser la nation et de protéger les plus vulnérables, il semble que le gouvernement du Labour se soit transformé en une sorte de salon privé, où les proches alliés du leader se retrouvent entre gens de bonne compagnie. Et, comme il est de coutume, ce sont toujours les plus faibles qui se voient attribuer l’addition.
Prenons, par exemple, l’une des mesures phares de ce jeune gouvernement : la suppression des aides au chauffage hivernal pour certaines catégories de la population. Starmer, dans toute sa lumineuse technocratie, a jugé ces aides "fiscalement irresponsables". Bien entendu, mais à quel prix ? Une récente analyse estime que cette décision pourrait entraîner un surcoût de 169 millions de livres pour le NHS, dû aux maladies liées au froid. Il est vrai que priver les plus démunis de chauffage en plein hiver ne peut que garantir leur excellente santé, n’est-ce pas ? Charmant, n'est-il pas ?
Quant à Rosie Duffield, cette figure emblématique du Labour, elle a trouvé cette politique absolument insupportable. Dans une lettre cinglante, elle a dénoncé ces décisions "cruelles et inutiles", qui pèsent sur les pauvres, tandis que les membres du gouvernement continuent de jouir des privilèges qui leur sont gracieusement accordés. Duffield nous a rappelé, avec éclat, que les "valeurs fondamentales" du Labour sont aujourd'hui sacrifiées sur l'autel d'un pragmatisme politique sans âme.
Et que dire de l’entourage de Starmer ? Plutôt que de s’entourer de politiciens chevronnés et compétents, il semble préférer les courtisans loyaux. Plusieurs ministres et conseillers de premier plan sont des amis proches ou des parents d'anciens alliés politiques. Starmer lui-même a été propulsé en haut de l'échelle politique à peine deux mois après son élection. Aujourd'hui, il semble décidé à répliquer cette recette avec ses collaborateurs, au grand dam de ses détracteurs.
Et voilà Penny Mordaunt, de retour avec fracas, n'hésitant pas à dégainer sur la BBC, comparant Starmer à nulle autre qu'Imelda Marcos. Selon elle, Starmer accumule les privilèges et les postes de pouvoir pour ses acolytes, tout en fermant les yeux sur les difficultés que rencontrent les Britanniques dans une crise du coût de la vie sans précédent. Une comparaison peut-être exagérée, mais qui met en lumière l'image de plus en plus déconnectée que projette Starmer.
Les sondages ne lui sont guère plus favorables. Sa cote de popularité est au plus bas depuis son entrée en fonction, même parmi ses électeurs traditionnels. Ses politiques énergétiques impopulaires, notamment l'annulation de subventions cruciales, ont provoqué l'indignation dans de nombreux foyers. Beaucoup se retrouvent face à un choix cruel cet hiver : se chauffer ou se nourrir.
Alors, que retenir de ce début de mandat ? Tous les signes indiquent que Starmer suit le chemin déjà pavé par François Hollande, cet ancien président français qui, après avoir promis une renaissance politique, s'est rapidement enlisé dans des compromis fades et des promesses non tenues. Hollande, souvenez-vous, avait proclamé avec une naïveté déconcertante que "ça va mieux", alors même que la contestation sociale faisait rage en France.
Et tout comme Hollande, Starmer semble bien parti pour devenir le fossoyeur de son propre parti. Par des compromis malheureux, des décisions calculées et des promesses brisées, il pourrait bien inscrire son nom dans les livres d'histoire — non pas comme le sauveur du Labour, mais comme celui qui l’aura définitivement enterré.
Eric Lambert - 29/9/24
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